Bumpa: le nouveau marché numérique au service des PMEs nigérianes

L’économie numérique monte en puissance et occupe une importance croissante dans l’économie des pays. En parallèle, les solutions digitales émergent de partout pour faciliter l’entrée, l’installation et la croissance des entreprises dans l’univers numérique.

A maturation, ces solutions sont de véritables "boosters" pour les entreprises comme en témoigne le géant américain Amazon.

En Afrique, ces boutiques en ligne et marchés en ligne (“Marketplaces”) ne cessent de se multiplier grâce aux efforts locaux de digitalisation continue. Une de ces “Marketplaces” attire particulièrement les regards, tant son efficacité contraste avec son jeune âge. Il s’agit de la jeune pousse nigériane BUMPA.

La plateforme est devenue en 2 ans, le terrain de jeu favori  des vendeurs et acheteurs locaux partout au NIGERIA avec une croissance toujours plus remarquable.

Lorsque Kelvin OMECHUKWU et ADETUNJI Opaycle lançaient cette startup en 2021, il n’étaient guidés que par leur envie de résoudre les problèmes. Diplômés respectivement en ingénierie mécanique et en droit, Kelvin et Opaycle sont connus pour avoir entre autres mené de nombreux projets à la réussite et pour avoir développé des applications mobiles.

Avant de lancer BUMPA, les deux amis avaient d’abord co-fondé et co-dirigé “Hostcabal” qui avait pour vocation de récolter des données sur les petites entreprises locales. Au fond, BUMPA n’est que le prolongement de "Hostcabal" et l’aboutissement naturel de l’intérêt que les deux jeunes entrepreneurs  ont toujours eu pour les entreprises locales et les nouvelles technologies. Ainsi, toute la stratégie de la startup est construite autour des PMEs. BUMPA s’est construite essentiellement autour du besoin des entreprises locales de s’épanouir dans le monde digital.

Pour satisfaire ce besoin, la société manœuvre à divers niveaux autour des PMEs. 

Tout d’abord, Kelvin et Opaycle veulent regrouper ces petites entreprises à un seul endroit, sur une seule plateforme afin de leur permettre de se connecter les unes aux autres pour un travail beaucoup plus optimal. De fait, il s’agira pour un chef d’entreprise de gérer facilement ses stocks, interagir avec ses clients et suivre ses produits en temps réel.

Aussi, la startup met au cœur de ses préoccupations l'idée d'une plateforme efficace et facile à manipuler même pour ceux qui ne s’y connaîtraient pas en nouvelles technologies.

Enfin, l’objectif final de BUMPA est d’opérer comme un acteur principal dans le processus de croissance des PMEs.

Elle se donne donc la mission d’accompagner toutes ses petites entreprises dans tous leurs besoins digitaux et ce dans tous les aspects de l’entreprise.

En seulement 2 ans, la startup héberge plus de 50.000 PMEs et a déjà séduit les investisseurs américains comme Google for startups, Plug and play center, DFS Lab et bien d'autres...

Pour autant, BUMPA est loin d’avoir le monopole dans ce domaine animé par des concurrents comme Jiji, kusnap… Toutefois, ils sont loin de s’affronter à court terme car le nombre de PMEs à héberger et à accompagner reste encore conséquent.

Basée au NIGERIA, la plateforme compte aujourd’hui des utilisateurs partout en Afrique, en Europe et compte continuer la course vers d’autres continents.

Sous l'impulsion de cette vision, la société avait annoncé en 2022 son adhésion au groupe META de Marck Zuckerberg afin de profiter des données fournies par instagram et facebook pour optimiser les ventes. En pratique, les chefs d'entreprises pourront aussi gérer leurs messages instagram, facebook et whatsapp depuis l'application BUMPA.

En somme, l’économie numérique a désormais son mot à dire en termes de planification de développement durable. Le commerce électronique prend de l'ampleur et cette réalité, il faut s’en rendre compte, l’accepter et l’intégrer.

Au fond, BUMPA et les autres initiatives de son genre entonnent un chant : aujourd’hui, pour construire une économie durable, les nouvelles technologies de l’information et de la communication ne peuvent plus être mises sur le banc de touche.

Ce chant, il faut l’entendre...